Normandie : terre-de-nos-mères

Normandie : terre-de-nos-mères

Mener des bestiaux à la gare

 

Il n'y a pas de gare à Notre Dame d'Epine, je pense que ça ne vous surprendra pas ! Alors comment acheminer les bovins jusqu'au marché ou à la foire ? A lépoque, il faut les emmener à pied jusquà la gare la plus proche et la plus directe : Brionne ou Bernay Cétait la tâche du vacher levé très tôt pour avoir la route à lui, encore qu'au début du siècle les routes ne devaient pas être encombrée outre mesure Il devait parcourir 15 km avec les bêtes, un genre de transhumance (comme en Couserans) les meneuses emmenant le troupeau

Nous avons essayé mon cousin et moi de reconstituer ce parcours, il fallait éviter le centre ville et le troupeau passait par « la rue aux bœufs » , voilà les seuls indices certains  :

rue aux boeufs Bernay

 

Elle longe le mur du cimetière Sainte Croix à gauche et débouche sur la rue Louis Gillain (de Pont Audemer à l'époque) Et arrive face au portail de la maison de mes grands-parents 

La photo est récente et elle ne devait pas être bitumée à l'époque 

Le vacher d'Albert était surnommé « jambes de laine » à cause, je pense de sa démarche souple

Donc les bestiaux arrivaient en gare de Bernay pour être transportés en wagon jusqu'à la foire

Ce déplacement me pose encore bien des questions : le vacher avait il des chiens pour le seconder, était il seul, les bêtes avaient elles des sonnailles, de combien de bêtes pouvait se composer ce troupeau etc !

Après, le patron se chargeait du reste ! Et ce n'était pas forcément de tout repos : Albert relate qu'un jour il s'est fait « serré par un boeuf » entendez par là coincer contre la paroi du wagon et ses côtes en ont pâti sérieusement ….

 



18/11/2022
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres