Normandie : terre-de-nos-mères

Normandie : terre-de-nos-mères

Provenance !

My father, Harry, was a 35-year-old confirmed bachelor country parson, who, having no family ties, volunteered to be an army chaplain during the war.  He disembarked on Sword beach on 6 June 1944 (D-day itself) and twelve weeks later was stationed with his regiment in Bernay.  There he met my mother, Jeannine, a recent young convert to the Protestant Église Réformée.  On cessation of hostilities, Dad was in Germany but before returning to his parish returned to Bernay to marry Jeannine.  As can be imagined the vicar’s eventual return from war with a 22-year-old French bride on his arm was a hot topic across the village. 

 

Harry&Jeannine 5Jeannine et Harry - a war time romance

 

I have known this traditional Norman house (below) from childhood as on summer holidays in Bernay my grandparents would drive us out here to pay homage to the ancestral home which in those days stood empty.  We refer to it as 'the cottage' though as can be seen it is quite substantial.  

 

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Becoming in the fullness of time le propriétaire has sparked in me a fascination with the local history, what the French call le patrimoine.  This was fuelled one day when, researching the family records of births and deaths in our village mairie, we unravelled an unbroken chain of ancestors dating back to before the Revolution!  

 

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Ah Mais Oui!  Though I may have ‘un p’tit accent’,

we have been here since before LA RÉVOLUTION

 

I realised then that for centuries every Saturday morning our ancestors would have turned right outside the gates and taken the D43 road to Bernay market.  The marché dates to the days of Judith de Bretagne, William the Conqueror’s grandmother, who on marrying Richard II, Duc de Normandie, used her dowry to found Bernay’s abbey in 1013.  It must be in my genes because I am never happier than driving this road, across open countryside and through woodland. 

 

My contribution to our blog Normandy-Land-of-our-Mothers is a mix of family anecdotes and historical discoveries that I have made en route to Bernay and surrounding cantons. 

 

A slice of Norman patrimoine if you like, only from an anglo-Norman perspective naturellement.

 

 Provenance !

Du côté de ma mere, j’ai la chance d’avoir hérité la maison de famille (une maison normande traditionnelle) dans la commune de Notre-Dame d’Épine, située à 12 kilomètres de la ville de Bernay, dans le département de l’Eure (nº 27).

 

En 1943, mon père, Harry, était pasteur anglais de campagne de 35 ans, un célibataire confirmé, qui, n’ayant aucun lien familial, s’est porté volontaire pour être aumônier de l’armée pendant la guerre.  Il débarqua en Normandie le jour J, 6 Juin 1944, et douze semaines plus tard, il fut stationné avec son régiment à Bernay.

 

C’est ainsi qu’il a rencontré ma mère, Jeannine, une jeune convertie à l’Église Réformée Protestante.  À la fin des hostilités, Dad était en Allemagne, mais avant de retourner dans sa paroisse, il a retourné à Bernay pour épouser Jeannine.

 

Comme on peut l’imaginer, le retour éventuel du vicaire de la guerre avec une épouse française de 23 ans à son bras a été un sujet brûlant dans tout le village.

 

Elevé en Angleterre, j’ai néaumoins connu cette maison à Notre Dame d’Epine depuis l’enfance.  Pendant les grandes vacances à Bernay, mes grands-parents nous y amenaient pour rendre hommage à la maison ancêstrale. 

 

Lorsque je suis devenu le propriétaire, j’ai développé un intérêt passionné pour le patrimoine local, notamment pour comprendre d’où je viens, c’est à dire mon provenance!  Un jour, dans notre minuscule mairie, avec ma cousine germaine, Kate, nous avons fait des recherches sur les naissances et les décès et découvert une chaîne ininterrompue d’ancêtres datant avant la révolution !

 

 AH Yes!  Vous avez bien entendu! Même si j’ai « un p’tit accent », je   suis bien du coin .… depuis avant LA RÉVOLUTION !

 

Je me suis alors rendu compte que tous les samedis matins depuis des siècles, mes ancêtres avaient franchi les portes et pris la route D43 (Eure) jusqu’au marché de Bernay.  Le marché remonte au temps de Judith de Bretagne, grand-mère de Guillaume le Conquérant, qui, en épousant Richard II, duc de Normandie, utilisa sa dot pour fonder l’abbaye de Bernay en 1013.  

 

Il doit être dans mes gènes parce que je ne suis jamais plus heureux que de conduire le long de cette route, à travers la campagne et à travers les bois.

 

Mes contributions suivantes à notre blog, ‘Normandie: Terre-de-nos-mères’, sont un mélange d’anecdotes familiales et de découvertes historiques faites en route à Bernay et autour de son canton.  Une tranche de patrimoine norman si vous voulez …. d’un point de vue anglo-normand !

 

 

 



20/04/2022
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