Normandie : terre-de-nos-mères

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Tidings from the graveyard of Notre Dame d'Epine - Nouvelles du cimetierre de Notre Dame

Pépé Albert and his long suffering spouse Joséphine have been the subject of recent articles and before we move on it is fitting to give them a quick visit.  They reside opposite Maison Lefèvre in Notre Dame d’Epine’s grave yard three rows up on left as we enter the gates. 

 

Le Tour ND

 

The inscription on the Lefèvre-Bonnegent tomb shows that Josephine did not live to see the end of the 'Occupation', dying on 30 January 1944 aged 78 years.  Liberation of Notre Dame did not come till the following August 1944.  Below is a photo taken the year before on 15 August (Notre Dame's Fete day) 1943 where Josephine is second in from the right in the second row with Albert next to her.  

 

1943 groupfamille(3)

 

Strange to think our family ancestors looking out at us that day were under Nazi Occupation.

 

Albert & Josephine 1943 groupfamille(3)

Albert et Josephine

 

Pépé Albert on the other hand saw out the war dying on 17 July 1948 aged 84 years.  Though it is now difficult to read the inscription on the tomb, it states that he was 'maire' of Notre Dame from 1919 to 1944.  He may have gone on for longer as, according to family legend, he held a Napoleonic grip over the council but in the end he was ousted by Général de Gaulle who, wishing for France to make a clean civic break post war, dismissed all France's mayors, irrespective of their record during the Occupation. 

 

Le Tour ND graveside

 

Joséphine’s sister, Marie, is in the next tomb with her husband Hippolyte Hubert.  The story is that the two sisters from Fontaine la Sorêt, (12 kilometres away off the Nationale 13, Paris-Deauville road in the direction of Brionne) married two men from Notre-Dame who couldn’t stand each other.  As at that time it was expected that wives followed the predilections of their husbands, the sisters had to find ways of meeting up behind their husbands’ backs which in these sisters' case included walking to Sunday mass at Berthouville, a ten-kilometre round trip. 

 

We always knew that 'oncle Polyte' and 'Grande-Tante' Marie lived in a house in Le Bucard, part of Notre Dame d'Epine on the other side of the Brionne to Giverville road.  The family always referred to the house as 'la maison de Tante Marie - the house of Tante Marie'.  We never thought to question this sobriquet seeing as Tante Marie had come Fontaine La Soret twelve kilometres away and it was oncle Polyte who was indigenous to Notre Dame, that is until Cousine Kate decided to explore a family legend that before the war oncle Polyte had been involved in a serious road accident crossing the busy Nationale 13 road.  To be continued !

 

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Pépé Albert et son épouse Joséphine, qui souffre depuis longtemps, ont fait l’objet d’articles récents et, avant de passer à autre chose, il convient de leur faire une visite rapide.  Ils résident en face de la Maison Lefèvre dans la cour funéraire de Notre-Dame d’Epine, trois rangées à gauche, alors que nous entrons dans les portes. 

 

L’inscription sur le tombeau de Lefèvre-Bonnegent montre que Joséphine n’a pas vécu pour voir la fin de l’Occupation, mourant le 30 janvier 1944 à l’âge de 78 ans. La libération de Notre-Dame n’a pas eu lieu avant août 1944. Voici une photo prise l’année précédente, le 15 août 1944. (Fête de Notre-Dame) 1943 où Joséphine est deuxième à droite au deuxième rang avec Albert à côté d’elle. 

 

Étrange de penser que nos ancêtres qui nous regardaient ce jour-là étaient sous Occupation Nazie.

 

Pépé Albert, quant à lui, vit la guerre mourir le 17 juillet 1948 à l’âge de 84 ans.  Bien qu’il soit maintenant difficile de lire l’inscription sur le tombeau, il est écrit qu’il a été maire de Notre-Dame de 1919 à 1944.  Il a peut-être duré plus longtemps que, selon la légende de la famille, il a tenu une emprise napoléonienne sur le conseil, mais à la fin, il a été évincé par le général de Gaulle qui, souhaitant pour la France de faire une pause civique propre après la guerre, renvoyé tous les maires de la France, indépendamment de leurs antécédents pendant l’Occupation.

 

La sœur de Joséphine, Marie, est dans la tombe d’à côté avec son mari Hippolyte Hubert.  On raconte que les deux sœurs de Fontaine la Sorêt (à 12 kilomètres de la Nationale 13, route Paris-Deauville en direction de Brionne) ont épousé deux hommes de Notre-Dame qui ne pouvaient se supporter.  Comme on s’attendait à ce moment-là à ce que les épouses suivent les préférences de leur mari, les sœurs devaient trouver des moyens de se retrouver derrière le dos de leur mari, ce qui, dans le cas de ces sœurs, comprenait la marche à la messe du dimanche à Berthouville, un voyage aller-retour de dix kilomètres. 

 

Nous avons toujours su que 'oncle Polyte' et 'Grande-Tante' Marie demeuraient dans une maison au Bucard, partie de Notre Dame d’Epine de l’autre côté de la route de Brionne à Giverville.  La famille l’a toujours appelé ‘la maison de Tante Marie’.  Nous n’avons jamais pensé remettre en question ce sobriquet en voyant que Tante Marie était venue de Fontaine La Sorêt, à douze kilomètres de là, et que c’était oncle Polyte qui était originaire de Notre-Dame. Jusqu’à ce que Cousine Kate décide d’explorer une légende familiale selon laquelle, avant la guerre, l’oncle Polyte avait été impliqué dans un grave accident de la route traversant la très fréquentée route Nationale 13. À suivre!

 

 

 

 

 



06/10/2022
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